12h15 - Je suis globalement d’accord avec Bruno Frappat (« L’humeur des jours » des 23 et 24 mars, à lire ci-après) : ce mouvement a assez duré. Parti de préoccupations et de situations réelles, il n’a pas su passer du rejet des partis politiques, syndicats et autres élites à un projet préservant l’avenir. Quand toute construction positive était dénigrée, il ne restait que la destruction et le nihilisme. Qu’est-ce qu’une solidarité sur les ronds-points sans aucun...
11h44 - Nous non plus, nous n’en pouvons plus, habitant Bordeaux, de voir dès le vendredi soir la ville se barricader derrière des panneaux de bois et le dimanche matin compter les boutiques, les banques, les mutuelles et autres agences immobilières ou de voyages taguées, éventrées, brisées… Et tous les samedis, au milieu de la guerre civile, de voir errer des familles et des touristes étrangers… Se faire prendre à partie, sans dialogue possible parce qu’on n’appelle pas à...
11h44 - Merci à Bruno Frappat pour la pertinence de sa chronique (lire ci-dessous), tellement vraie… Depuis le début du mouvement nous avons l’impression que ce sont les nouveaux « maîtres à penser, les nouveaux philosophes ». Les médias, et particulièrement les journalistes des chaînes de télévision, n’ont pas hésité à leur « servir la soupe » et faire leur propagande tout au long des jours. Pas un journal télévisé ou n’importe quelle émission sans son « gilet...
11h41 - Assez souvent nous avons apprécié les chroniques de Bruno Frappat : style agréable, humour, avis bien tranché et parfois défendu avec un certain brio… Depuis quelque temps la lecture de vos articles nous laisse plutôt pensifs, sinon consternés. En fond de tableau, ce que nous ressentons ce n’est plus de l’humour ou une certaine bienveillance pour les « braves gens et les voyous », c’est de l’ironie et la dérision, une ambiance gris foncé sur une page entière du...