09h46 - J’apprends que nos évêques, réunis à Lourdes, ont décidé d’indemniser les victimes des actes de pédocriminalité (c’est étymologiquement plus exact que « pédophilie ») commis par des prêtres. Je me réjouis que l’institution ecclésiale reconnaisse ainsi la responsabilité de certains de ses membres après avoir tu et caché ces actes pendant des décennies. Mais cela représentera une dépense qui mettra en difficulté cette même institution dont je reconnais que les moyens de fonctionnement sont limités…
09h44 - Je comprends les évêques lorsqu’ils envisagent d’allouer une somme sous forme de « forfait » aux victimes connues de prêtres pédophiles, car il me semble qu’il ne peut pas y avoir que des réparations pécuniaires chiffrées dans ce qui s’est passé. Il s’agit surtout de montrer par ce geste que la responsabilité de l’Église dans les délits perpétrés est engagée, le « forfait » étant le geste visible, signe d’une possible réparation mystérieuse de la personne victime.Anne Frabolot…
09h42 - Je ne comprends pas les deux tiers des évêques qui ont accepté un forfait pour les victimes de pédophilie. N’est-ce pas « mettre la charrue avant les bœufs »… Alors qu’aucune parole solennelle de pardon et de repentance n’a été réellement prononcée par l’épiscopat français ! Et que la commission Sauvé n’a pas encore fini son travail. Ce ne sont pas les clercs qui pourront tout payer. Les laïcs, que l’on consulte si peu, seront-ils prêts à payer ? Je réponds à Vincent Neymon, porte-parole adjoint…
09h39 - Lisant le compte rendu de la délibération de nos évêques à propos de l’indemnisation des victimes de la pédophilie (La Croix du 12 novembre, lire ci-dessous), je me suis souvenu du chapitre 3 des Actes des Apôtres : « Il tenait son regard attaché sur eux, s’attendant à en recevoir quelque chose. Mais Pierre dit : “De l’argent, de l’or, je n’en ai pas, mais ce que j’ai, je te le donne.” » Certes, le contexte est tout à fait différent, mais de l’argent, l’Église de France en a peu, contrairement à…
09h36 - Plutôt que de rester sans dormir, avec tout un tas de pensées qui me détruisent, je préfère vous écrire. Pour dire mon écœurement et ma révolte. Je suis une catholique de base. C’est Jésus-Christ qui donne sens à ma vie, et depuis toujours, et malgré tout, j’aime mon Église. Sans doute ai-je besoin d’une conversion du cœur… Mais je ne suis pas capable d’entendre les mots de Mgr de Moulins-Beaufort, lorsqu’on l’interrogeait sur le geste financier à destination des victimes des abus, qui parlait d…