11h59 - Un magma de paquets de chips et de pâtes, des sacs et des cabas : l’autopsie d’une baleine à bec échouée samedi 8 mai sur le littoral des Landes (sud-ouest de la France) a permis de découvrir 16 kg de déchets plastiques dans le ventre du cétacé. Ce spécimen à dents de 5,15 m, en réalité plus proche d’un gros dauphin, a été retrouvé sur une plage, en état de putréfaction, par des passants. Pour Willy Dabin, en charge de l’animation du réseau français échouages, la présence de ces déchets s’explique par l’état de santé de la baleine femelle, atteinte d’une maladie parasitaire, qui l’a affaiblie et empêchée de continuer à s’alimenter correctement. Alors que d’ordinaire, la baleine à bec est un « chasseur actif » qui plonge à 1 000 m de profondeur pour se nourrir, notamment de calamars, cette femelle « a dû rester en surface et a avalé ce qui lui est passé sous le nez », ajoute-t-il. Selon l’observatoire, « cet amas de plastique a probablement accéléré la mort du cétacé », estimée à au moins une dizaine de jours.
17h43 - 16 kg de plastiques ont été retrouvés dans le ventre d’une baleine à bec, qui s'est échouée samedi sur une plage des Landes. Selon l’autopsie, le mammifère, déjà malade et incapable de chasser, est resté à la surface de l’eau et a ingéré ce qui lui passait sous le nez. Ce qui montre la quantité de plastique présente dans l’océan.
16h19 - Selon l'observatoire Pelagis, >, estimee a au moins une dizaine de jours.